
Les scientifiques ont comparé un entraînement classique d’intensité moyenne (aérobie) avec une séance HIIT où la même quantité d’énergie était dépensée (300 kJ par séance).
Quarante-trois participants ont été répartis en groupes :
- HIIT (n = 15), intervalles,
- MICT (n = 15), aérobic,
- pas de formation, groupe témoin (CON, n = 13)
La formation a duré 12 semaines. La quantité de graisse viscérale et sous-cutanée dans le tronc a été mesurée par tomodensitométrie. Des exercices aérobiques ont été effectués sur un ergomètre Monark, 839E, Suède. Les intervalles consistaient en 4 minutes de travail à une intensité de 90 % de la consommation maximale d’oxygène, suivies de 3 minutes de repos (passif) jusqu’à ce que 300 kJ (71,7 kcal) soient dépensés. Cadence : 60 tr/min ont été utilisés. Initialement, l’entraînement était effectué 3 fois par semaine, à partir de la cinquième semaine, 4 fois par semaine.
Résultats.
En termes de réduction de la graisse viscérale du torse :
- intervalles, il y a eu une diminution de 9,1 cm2,
- l’activité aérobie a diminué de 9,1 cm2,
- En termes de réduction de la quantité de graisse sous-cutanée dans le torse :
- les intervalles diminuent de 35 cm2,
- diminution aérobie de 28,3 cm2,
- Graisse totale, diminuée de :
- intervalles de −44,7 cm2,
- −37,5 cm2 aérobie
La quantité de graisse corporelle a diminué de :
- 2,5% dans le groupe intervalle,
- 2,4% dans le groupe aérobie,
- La masse grasse totale a diminué de :
- 2,8 kg dans le groupe intervalle,
- 2,8 kg dans le groupe aérobie,
Cela signifie-t-il que les intervalles ont des effets similaires à ceux de l’aérobic ? Cela dépend, car l’étude a porté sur des femmes jeunes et très grasses (~ 38 % de graisse corporelle). Les effets ne seront pas forcément les mêmes pour les sportifs.