Être assis à l’école, au travail, en mouvement, mais aussi pendant les loisirs est un phénomène courant qui affecte le fonctionnement des muscles squelettiques, ainsi que du cœur et du cerveau. Le manque d’activité régulière de ces organes combiné à une suralimentation de produits de mauvaise qualité affecte non seulement la capacité aérobie ou la force musculaire, mais aussi le contrôle de l’appétit au niveau neurohormonal.
Marcher pendant les pauses de la position assise et de l’appétit
De plus en plus, vous pouvez répondre à la recommandation selon laquelle le travail assis doit être interrompu pour un court « étirement des os », qui vise à prévenir les défauts de posture. Une équipe de scientifiques a décidé de vérifier si une telle activité ne présentait pas un risque d’effet secondaire sous la forme d’une augmentation de l’appétit pendant la journée.
A cet effet, les niveaux postprandiaux des hormones régulant la prise alimentaire, à savoir le glucagon-like peptide-1 (GLP-1), le peptide YY (PYY) et le peptide insulinotrope glucose-dépendant (GIP) chez les personnes en surpoids ou obèses ayant mis en place des marches de 2 minutes toutes les 20 minutes.
Les chercheurs ont observé une augmentation statistiquement significative des niveaux de GLP-1 et de PYY, mais les niveaux de GIP sont restés inchangés. Ils n’ont également trouvé aucun changement dans la graisse corporelle qui était attendu avec l’augmentation de l’activité physique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires dans ce sens, mais faire des promenades pendant le travail sédentaire semble être un moyen prometteur pour lutter contre l’appétit excessif.